L’ile Maurice des vacances à la résidence permanente
L’ile Maurice est un lieu paradisiaque pour y passer des vacances de rêves. Des plages de sables coralliens, un lagon turquoise, des eaux cristallines, des palmiers, et du soleil toute l’année.
Et si le lieu de vacance devient le pays de votre nouvelle résidence ?
Quels sont les atouts de l’ile Maurice ?
Du soleil et un ciel bleu toute l’année. Durant l’hiver austral la température affiche rarement en-dessous de 19°c sur la côté et monte jusqu’à 26°c. Durant l’été austral, les températures peuvent atteindre 35°c mais rarement au-dessus. A cette période de l’année, il est fréquent que l’eau du lagon soit entre 28 et 29°c.
Depuis une dizaine d’années, les grandes enseignes européennes ont compris que Maurice était un pays en pleine expansion. Aujourd’hui des enseignes comme Super U, Intermarché, Monsieur Bricolage, La Foir’fouille, Gemo, Bureau Vallée, King Jouet, Monoprix, Go Sports, … sont présentes à l’île Maurice. Et de nombreuses autres suivent derrière, à l’instar de Décathlon qui va ouvrir un point de vente très prochainement.
L’ile Maurice attire de nombreux investisseurs étrangers certes pour la qualité de vie. Mais aussi et surtout pour sa fiscalité. La fiscalité mauricienne est l’une des plus vertueuses et des plus justes. Un taux unique de 15 % pour les particuliers. Un taux de 3 à 15 % pour les sociétés. Pas de taxe foncière ni même de taxe d’habitation. Enfin, 0% de taxe sur les dividendes et 0 % droits de succession. Et la liste des avantages et encore longue…
Autre point positif, Maurice offre des écoles privées de premier plan. Elles possèdent toutes un taux de réussite au Brevet et Baccalauréat qui avoisine ou atteint les 100 %. De plus, l’enseignement de l’anglais en langue secondaire se fait dès la maternelle. Cela fait de nos petits français expatriés, de parfaits bilingues à la fin de cursus.
Quelles sont les démarches pour vivre à l’ile Maurice ?
Le permis de résidence pour l’ile Maurice est le précieux sésame qu’il faut obtenir. Il en existe plusieurs, les principaux sont :
- Le permis : investisseur, travailleur indépendant, Le permis d’occupation professionnel, permis retraité et le permis de résidence permanente
Chacun de ces permis est soumis à des contraintes financières établis par l’EDB (Economic Development Board).
Le permis investisseur
Un non-citoyen peut demander un permis d’occupation à titre d’investisseur s’il remplit l’une ou l’autre des conditions suivantes :
Un investisseur, au sens de la loi sur l’immigration, est un actionnaire et un administrateur d’une société constituée à Maurice en vertu de la loi de 2001 sur les sociétés.
L’investisseur doit effectuer un transfert initial de 100.000 USD ou l’équivalent en devises étrangères librement convertibles sur le compte bancaire de la société sous laquelle la demande sera faite.
L’activité de l’entreprise doit générer un chiffre d’affaires cumulé d’au moins 12 millions de roupies pendant les 3 années et avec un chiffre d’affaires d’au moins 2 millions de roupies par an.
Une société peut avoir plus d’un investisseur tel que défini ci-dessus. Toutefois, l’investissement initial et le chiffre d’affaires annuel seront un multiple du nombre d’investisseurs dans la société.
Investisseur existant opérant, mais non enregistré auprès de l’Economic Development Board ayant une valeur nette d’inventaire d’au moins 100.000 USD ou son équivalent en devises étrangères librement convertibles et un chiffre d’affaires cumulé d’au moins 12 millions de roupies durant les 3 années précédant la demande de permis d’occupation.
Pour le renouvellement, l’entreprise doit générer un chiffre d’affaires cumulé d’au moins 12 millions de roupies au cours des 3 années précédant la demande de permis d’occupation et avec un chiffre d’affaires d’au moins 2 millions de roupies par an.
Bénéficiaire, personne physique ayant hérité d’une entreprise, en cas de décès ou d’incapacité de l’investisseur précédent, à condition que la valeur nette d’inventaire de l’entreprise soit d’au moins 100.000 USD ou son équivalent en devises étrangères librement convertibles et un chiffre d’affaires cumulé d’au moins 12 millions de roupies pendant les 3 années précédentes et avec un chiffre d’affaires annuel d’au moins 2 millions de roupies.
Pour le renouvellement, l’entreprise doit générer un chiffre d’affaires cumulé d’au moins 12 millions de roupies au cours des 3 années précédant la demande de permis d’occupation et avec un chiffre d’affaires d’au moins 2 millions de roupies par an.
Il y également, le permis travailleur indépendant
Un travailleur indépendant est défini comme un non-citoyen exerçant une activité professionnelle dans le secteur des services uniquement et inscrit au registre du commerce en vertu de la loi de 2002 sur l’enregistrement des entreprises.
Un travailleur indépendant doit exercer une activité commerciale à une seule personne, travaillant exclusivement pour son propre compte.
Et aussi, un travailleur indépendant doit effectuer un virement initial de 35 000 USD ou l’équivalent en devises étrangères librement convertibles sur son compte bancaire local à Maurice.
L’activité de l’entreprise doit générer un revenu d’entreprise cumulé d’au moins 2.400.000 roupies au cours des 3 ans précédant la demande de permis d’occupation et avec un revenu d’entreprise d’au moins 600.000 roupies par an.
Il y a également, le permis d’occupation professionnel
Un professionnel doit percevoir un salaire mensuel de base d’au moins 60 000 MUR. Comme pour les professionnels du secteur des TIC, le salaire de base mensuel devrait être d’au moins 30 000 MUR.
Aussi, le permis retraité
Le permis retraité est soumis à peu contrainte. Il faut impérativement avoir 50 ans révolu et justifier d’un revenu annuel de 18 000 dollars américains ou équivalent en euros. Ces fonds doivent être virés sur un compte bancaire mauricien.
Aussi, le permis de résidence permanente
Le permis de séjour permanent permet à un non-ressortissant de travailler et de vivre à Maurice pendant une période de dix ans. Les catégories suivantes sont admissibles au permis de résidence permanente.
Titulaire d’un permis d’occupation :
Le permis de séjour permanent permet à un non-ressortissant de travailler et de vivre à Maurice pendant une période de dix ans. Les catégories suivantes sont admissibles au permis de résidence permanente.
Titulaire d’un permis d’occupation :
Investisseur : Le chiffre d’affaires total devrait dépasser 45 millions MUR pour la période de 3 ans précédant la demande.
Professionnel : Le traitement de base mensuel est d’au moins 150.000 MUR pour les trois années consécutives précédant immédiatement la demande.
Travailleur indépendant : Le revenu d’entreprise du demandeur est d’au moins 3 millions MUR par an pour les 3 années consécutives précédant immédiatement la demande.
Investisseur étranger :
L’étranger qui a investi un minimum de 500 000 USD dans une activité admissible a également droit au permis de séjour de 10 ans.
Quels sont les risques ?
Il est très important de murir son projet. Si vous êtes retraité, le risque est nul. Vous pouvez accomplir un visa de 3 ans et repartir. C’est également le cas d’un permis d’occupation professionnel.
Toutefois, dans le cas d’un permis investisseur les montants engagés peuvent représenter les économies de toute une vie. Il faut alors être certain de choisir une activité dont l’île a besoin et surtout qui n’existe pas encore.
De trop nombreux investisseurs étrangers investissent dans des restaurants, des clubs de plongées, des excursions en catamaran, les agences immobilières … Ces activités foisonnent à Maurice. Cela ne va pas dire que vous n’allez pas réussir, mais vous aurez beaucoup de concurrence. Ce sont également des activités privilégiées par les Mauriciens. Il n’est jamais bon d’avoir les locaux en concurrence.
Chercher à répondre à besoin local ou à proposer les services des Mauriciens à l’étranger comme à travers des call-centers. L’ile Maurice regorge de main d’œuvre qualifiée et parfaitement bilingue.
L’EDB cherche à attirer des activités le secteur des nouvelles technologies et propose pour cela de nombreuses déductions fiscales.
Enfin dernier point qui n’a rien à voir avec les affaires. L’éloignement de la famille et le changement de culture peut s’avérer difficile, notamment la première année. Mais si vous franchissez ce cap, vous n’envisagerez même plus de repartir dans votre pays d’origine.